Je suis, encore une fois, remonté en Bretagne pour passer les fêtes de fin d'année en famille. J'ai bravé les éléments déchaînés pour vous rapporter quelques vidéos souvenirs.
Pour une fois, j'y suis allé via Air France, vol Nice - Paris en A320 no problem, puis Paris - Quimper dans un petit CRJ-700 de Brit Air... Avec un atterrissage à Quimper plutôt mouvementé : Plafond à 20 mètres, pluie dense et fortes bourrasques de vent latérale, après quelques zigzags impressionnants au dessus de la piste, le pilote à franchement plaqué le zing au sol, faudra je suppose changer quelques amortos... ! «Mesdames et messieurs nous sommes bien arrivés à Quimper, quel silence en cabine... la température est de 10° et il pleut des cordes».
Le lendemain, ciel bleu et beau soleil, je fais quelques photos au port de Loctudy pendant qu'Edmond va chercher du bouët pour appâter ses casiers à crevettes, histoire de montrer qu'il y a de temps en temps du soleil au mois de décembre en Bretagne (voir le début de la vidéo). 
Le soleil, on ne le verra plus beaucoup ensuite. Dans la nuit du 23 au 24, lors du passage de la tempête «Dirk», mon Sangria rompt ses amarres et part s'échouer sur le sable au fond de la vasière. Il a miraculeusement évité les parcs à huitres et le mur en béton du vivier, les services du ports de Loctudy ont pu le remettre à flot en le couchant sur l'eau, le hâlant par une amarre fixée sur ma drisse de grand-voile. Pas de dégât apparent sur la coque mais la platine de pied de mât a un peu souffert de l'opération de désenchouage, il y a du jeu dans le safran, ça a dû taper quand même quelque part, et un chandelier est tordu sur bâbord. Trois autres bateaux se sont échoués cette nuit là dans le port de l'Île Tudy.
Le reste de mes vacances s'est passé plus calmement entre apéros Pastaga/Crevettes (ça change des apéros Pastaga/Olives dans le Sud
) et la cuisine locale : crevettes, bigorneaux, langoustines; huitres, crabes, palourdes, etc., les balades sur la plages, la pêche à la crevette sur l'Odet avec Edmond, balade à la Pointe de la Torche où il y avait encore des vagues impressionnantes.
Le retour avec Air France à été aussi folklorique : La veille du départ je reçoit un SMS : "Votre vol de 10h50 est annulé, remplacé par un départ de Quimper à 19h00, correspondance à Orly à 22h15". Ça ne m'arrange pas d'arriver si tard à Nice... Le lendemain matin, nouveau SMS : Vol de 19h00 au départ de Quimper annulé. Remplacé par le même vol mais au départ de Brest ! Départ d'une navette en bus à 16h30 de Quimper. L'aéroport de Quimper est fermé suite à une grève des pompiers... Le vol au départ de Paris est retardé de 30mn, j'arrive donc à Nice à 23h00. Je suis obligé de prendre un taxi, 70€ pour rentrer à Antibes ! Alors Messieurs les pompiers, à raison de 10€ par calendrier, prière de ne pas passer chez moi avant 2020
!