Haut débit aux Semboules : ce sera fait en mars 2010
Au nord de la ville, surfer sur Internet relève de la mission impossible : coupures intempestives, débits anorexiques, pannes à répétition. La grogne est venue des Semboules et s’est répandue rapidement jusqu’à Sophia Antipolis.
L’origine du problème est connue depuis plusieurs mois : l’unique central téléphonique d’Antibes, situé Port Vauban, n’est pas assez puissant pour « irriguer » le nord de la cité.
Laurent Londeix, directeur régional Provence Côte d’Azur d’Orange, rappelle que 50 000 lignes téléphoniques sont actuellement ouvertes sur Antibes, alors que le central avait été créé pour une capacité globale de 30 000 lignes.
La solution ? Construire un second central. Il aura tout de même fallu près d’un an pour que cette évidence prenne corps.
« Un bon partenariat »
« D’abord parce qu’il fallait trouver un terrain susceptible d’accueillir les machines nécessaires », explique Jacques Bayle, conseiller municipal en charge des nouvelles technologies. « Ensuite parce qu’il fallait convaincre Orange d’assumer le coût de cette installation ».
Laurent Londeix confirme : « Nous avons trouvé un bon partenariat avec la Ville. Nous investirons 200 000 e pour ce central, l’un des rares créés en France cette année ». Le dossier est désormais bouclé, le permis est déposé et en cours d’instruction. Sauf surprise de dernière minute, le local devrait être construit avant la fin de l’hiver 2010, sur un terrain communal situé non loin de la sortie de la résidence Parc d’Artigny, boulevard André-Breton.
Soulagement
Les riverains ont été prévenus de ce futur aménagement lors d’une réunion de quartier. La commune s’est engagée à « veiller à l’esthétique » du petit bâtiment construit par Orange, tout prêt des locaux à poubelles de la résidence. Reste à connaître l’avis de l’architecte de bâtiments de France. « Une formalité », selon Jacques Bayle.
Les maquettes seront présentées aux riverains des Semboules en septembre.
L’opérateur s’est aussi engagé à permettre aux autres opérateurs de connecter leurs abonnés.
Le nouveau local permettra de faire face à toutes les demandes en haut débit internet des riverains. « Pour nous, c’est un soulagement », conclut Frédéric Fleury, président de Semboules.net.
Qui attend, avec une impatience non dissimulée, le premier coup de pioche
Robert Yvon
Nice-Matin