Toujours du soleil, une mer d’huile, pas un brin de vent. Nous partons relever le filet : Un bar et un lieu de bonne taille qui finiront dans nos assiettes et de nombreuses vieilles qui serviront d’appât dans les casiers. A midi, après le traditionnel apéro nous nous régalons de… lotte à l’armoricaine… pêchée chez Leclerc par ma maman qui avait prévu le cas où les pêcheurs seraient revenus bredouilles ! Après-midi farniente à bord pour moi, à la plage pour les touristes parisiens qui supportent l’eau froide. « Elle est bonne une fois qu’on est dedans », me dit la frangine. Je la crois sur parole, je n’irai pas vérifier. Soirée crêpes à bord du Moody, complète jambon, complète andouille, et même pour le dessert une chocolat-banane avec, s’il-vous-plait, de la chantilly.
Re-admirage du coucher de soleil : « C’est beau, et c’est comme ça tous les jours ? ». Un vent de nord se lève en milieu de nuit, avec une grosse houle qui secoue le bateau jusqu’au petit matin, pas très confortable.

